Je suis en train de réorganiser le classement par groupe des cartes postales, un désordre momentané peut en découler. J'ai retravaillé la présentation de ma collection de cartes postales de Saint-Quentin. J'ai actuellement un millier de cartes postales différentes, anciennes et modernes. On peut consulter la liste entière, classée d'après la légende, par ordre alphabétique. J'enregistre le plus fidèlement possible la légende avec le numéro, en respectant la casse (majuscule et minuscule), cela permet de retrouver précisément une carte donnée. Cette liste peut-être présentée chronologiquement, pour une recherche sur une période donnée. Par contre, il n'est pas toujours facile de déterminer la date précise d'édition ou de prise de vue. Quand existe une date de circulation, on peut affirmer que la carte et la vue sont évidemment antérieures. Un autre élément d'appréciation est le format, caractéristique d'une période donnée mais qui peut s'étaler sur plusieurs années. Il est possible aussi de consulter les cartes postales par groupe, Basilique, Hôtel de Ville, Pont sur le canal, Quartiers etc... Pour le moment, une carte ne peut appartenir qu'à un groupe. Dernière solution pour trouver la carte qui vous intéresse : la recherche sur un mot ou partie d'un mot, voire plusieurs mots de la légende. A vous de trouver le critère pertinent qui vous mènera à une liste la plus courte possible. Si vous faites une recherche sur "Quentin", vous aurez quasiment toute la collection. Je vous souhaite une bonne visite dans Saint-Quentin par les cartes postales.
Dans mon genre je suis un serial killer, mes victimes sont les mauvaises herbes de mon jardin. On ne peut pas parler d'herbicide puisque je bannis les armes chimiques, ma seule arme de destruction massive est le sarcloir, j'aime bien, un coup en avant, un coup en arrière et c'est l'hécatombe. Mais souvent c'est à la main, à quatre pattes, que j'engage le combat et ça y va, j'ai un grand couteau dédié à déloger les plus récalcitrantes. Je les connais bien mes mauvaises herbes, la potentille rampante avec sa longue racine pivotante qui peut mesurer jusqu'à 50 cm et qui repart sur un morceau restant. Sur les vielles racines qui ont subi plusieurs sarclages les reprises finissent par former un gros bourrelet, un peu comme ces arbres trognons que l'on voit dans les haies le long des prairies. Il y a la renoncule ou bouton d'or, que j'ai presque réussi à éradiquer du potager, la verveine qui une fois installée est coriace et résiste aussi bien à l'arrachage qu'au sarclage, le liseron et la prêle impossibles à supprimer complètement avec qui il faut composer. D'ailleurs ce combat est sans fin, dès qu'une pause s'impose pour cause de congés, les adventices, joli nom pour ces invasives, ressuscitent de leurs fanes et transforment votre joli potager en une jungle impressionnante, mais bon, c'est le plaisir du jardinier et ça vaut bien le dégommage de zombies sur son mobile affalé dans un canapé.
Tout le monde connait la loi de Murphy, vulgairement appelé loi de l'emmerdement maximum. Une illustration au jardin : vous prenez trois pots, dans chaque pot vous mettez trois graines, au bout d'un moment il y a trois plants dans un pot et rien dans les deux autres. Scientifiquement, elle s'énonce à peu près ainsi "Si quelque chose peut arriver, cela arrivera". Alors quand on vous dit : "Il y a vraiment peu de risques que ça arrive." Rappelez-vous, si ça peut arriver, cela arrivera. A Fukushima, après le tsunami, les experts, réunis en cellule de crise auprès du gouvernement japonais, déclaraient que le réacteur ne pouvait pas exploser... Boum ! Oups ! Si ça peut arriver, cela arrivera, bonne chance.
Je ne sais pas si vous avez remarqué mais quand on achète un objet en plastique spécifiquement pour le jardin, bacs, bordures, étiquettes... en général le plastique se désagrège dès la deuxième saison d'utilisation. D'un autre côté, j'ai récupéré des contenants en plastique qui servaient à apporter les repas à une tante âgée. A usage unique, ces récipients avaient une durée de vie de un à quelques jours ; convertis en bac à semis, ils se révèlent increvables même après plusieurs années d'utilisation, cherchez l'erreur. Pour les étiquettes, même combat, je recycle des couvercles de chutes de moulures plastique utilisées en électricité. J'utilise des cartons d'emballage en sous-couche avant de mettre des déchets verts à composter sur une parcelle pour éviter que des mauvaises herbes n'arrivent à passer à travers. Je les nettoie des rubans adhésifs du mieux que je peux mais il en reste toujours. Le carton est mort depuis longtemps, les déchets compostés mais le reste du ruban adhésif est toujours là, bon d'accord, il colle moins bien.
J'ai une certaine pratique au jardin depuis plusieurs années qui diffère passablement de celle de mes voisins de jardin qui sont plutôt traditionnels ; je ne bêche pas, je n'ai pas de motoculteur, j'utilise une grelinette ; je n'utilise aucun trucs en "...cide" ; je ne vais jamais à la déchetterie, je traite tous mes déchets de jardin sur place ; je m'arrange pour que mes parcelles potagères soient le plus souvent couvertes, soit par la végétation, soit par des déchets verts, les engrais verts passant de l'un à l'autre. Je me suis rendu compte après coup que ce sont les principes de base de la permaculture, je m'y suis donc intéressé, mais la culture sur buttes me laisse septique, ainsi que l'agroforesterie. Mon jardin voisine avec un bois de peupliers et ceux-ci sont particulièrement invasifs, jusqu'à vingt mètres dans mon jardin, ils semblent particulièrement apprécier les parcelles recouvertes d'une bonne épaisseur de déchets verts.